Avis sur le film Taxi Téhéran (2023)

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Taxi Téhéran

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Avis sur le film Taxi Téhéran (7)

Marceau G.

341 abonnés365 critiquesSuivre son activité

4,0

Publiée le 20 avril 2015

Ours d'Or 2015, "Taxi Téhéran" nous embarque dans les rues de la capitale Iranienne aux côtés de Jafar Panahi, qui, pour l'occasion, joue les taxis. Interdit de tourner (et de quitter le pays) par le gouvernement Iranien, Panahi réalise, depuis 2011, ses films dans le secret le plus total, les exportant et les présentant (à distance) ensuite dans les plus grands festivals internationaux, sous les yeux impuissants des autorités. Pour son huitième film, et troisième "clandestin", il place sa caméra dans un taxi, et se fait passer pour le conducteur. Les clients passent, et c'est tout L'Iran qui défile. Plus qu'un concept, c'est un véritable engagement que nous livre Panahi. Son film, sorte de faux documentaire, dans lequel les clients du taxi font évoluer l'histoire, est un portrait frais et optimiste de la société iranienne. D'ailleurs ces clients, sont-ils de parfaits anonymes venus là par hasard, comme essaie de nous le faire croire notre ami réalisateur ? Ou bien jouent-ils tous un rôle ? On en est, suivant les cas spoiler: (la dite nièce pourrait très bien l'être également dans la réalité, de même pour l'avocate),
plus ou moins convaincu, mais le doute plane, et c'est là-dessus que repose la magie de "Taxi Téhéran". Panahi aborde avec beaucoup d'humilité, de finesse et de dérision des sujets très divers, comme la place des femmes dans la société iranienne, les libertés très limitées dans ce pays, ou la peine de mort... Ce qui compte avant tout dans un film, c'est ce que l'on montre, et pas comment on le montre, et ça, Jafar Panahi l'a bien compris.

(Video) LCDC - Taxi Téhéran

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Avis sur le film Taxi Téhéran (8)

alain-92

290 abonnés1 078 critiquesSuivre son activité

4,0

Publiée le 10 avril 2015

Jafar Panahi réalise et n'hésite pas à se filmer lui-même dans ce film tout à fait particulier. Aucun générique de début. Pas davantage de fin. Un film sans autorisation mais qui a su sortir du pays. Faut-il y voir une ouverture ou plus simplement un nouvel acte de bravoure quand on connaît les interdictions imposées au réalisateur ?

Il sera question de ses références cinématographiques en passant, entre autres, de Woody Allen ou Nuri Bilge Ceylan.

Les femmes sont à l'honneur. D'une institutrice éclairée, au passage d'une grande intelligence avec une avocate, le film vire dans le burlesque avec deux vieilles femmes hystériques étouffées par des rites ancestraux. Il y a aussi cette femme hurlante craignant pour la perte des biens, de son mari mais plus encore pour son propre intérêt si celui-ci venait à décéder après un accident. Une jeune gamine enfin. Le seul passage qui m'a paru trop long. Elle parle de ses études cinématographiques. De tous les codes imposés pour réaliser un film dans lequel il ne peut être question de "réalisme sordide". De l'obligation de suivre à la lettre les ordres de son enseignante dictés par le pouvoir actuel. Sourire du réalisateur.

Quelques hommes passeront dans ce taxi. Loin d'avoir tous le beau rôle, ils laissent la place aux femmes qui triomphent.

Pas vraiment un film. Pas davantage un documentaire. Un pamphlet politique, encore moins.

Un film, avec de très beaux moments, et de bout en bout d'une profonde et grande humanité.

133

Avis sur le film Taxi Téhéran (9)

tixou0 Avis sur le film Taxi Téhéran (10)

568 abonnés1 953 critiquesSuivre son activité

3,5

Publiée le 16 avril 2015

La censure est une chose détestable. Chez les mollahs, le seul "avantage" (par rapport à nos sociétés occidentales où elle gagne du terrain tous les jours, mais hypocritement) est qu'elle avance à visage découvert, même si en jargonnant - cf. le détaillé à l'extrême, grotesque autant que liberticide "cahier des charges", appliqué au film "diffusable" en "République islamique d'Iran", récité par la petite Hana, une toute petite fille déjà drapée de noir (heureusement, "bon sang ne saurait mentir", et la gamine, nièce supposée du réalisateur, a la langue bien pendue, et de la réflexion à revendre). Le réprouvé Jafar Panahi, interdit de cinéma, ne pouvant sortir de son pays, réussit quand même, avec un budget symbolique et un matériel d'amateur, à faire du cinéma (un docu-fiction ici : "Taxi" - "Taxi Téhéran", pour la sortie française, sans doute pour éviter toute confusion avec une certaine "franchise" hexagonale, aux antipodes), et s'affranchit, paradoxalement, de l'enfermement, en tournant dans l'habitacle d'un taxi, perdu dans la métropole - plus de 13 millions d'habitants pour l'agglomération téhéranaise. Gens du peuple comme avocate, voire marginaux, d'âges variés, connaissances et familiers comme parfaits inconnus se succèdent à l'écran, sous la houlette du cinéaste, ému, amusé, indigné (in petto), en empathie (le plus souvent) ou avec une certaine distance, figurant une ronde pittoresque, voire cocasse, teintée d'absurde, autant que désespérée, nous faisant sentir à chaque instant la terreur de la charia (n'empêchant aucune violence, aucune délinquance au quotidien - la fin appuyant sur cette constatation..), autant que le courage, ou simplement la débrouillardise, d'un peuple opprimé.
L'exercice a ses limites, et l'Ours d'Or à la dernière Berlinale est peut-être autant accordé à l'homme Panahi et à son travail d'opposant en général qu'à ce film en particulier - ?.. A vous de juger !

91

Avis sur le film Taxi Téhéran (11)

traversay1Avis sur le film Taxi Téhéran (12)

2 253 abonnés4 275 critiquesSuivre son activité

4,0

Publiée le 17 avril 2015

"Je suis un cinéaste. Je ne peux rien faire d'autre que de réaliser des films. Le cinéma est ma manière de m'exprimer et ce qui donne un sens à ma vie." Comment faire alors lorsque l'on est condamné à ne plus réaliser ou à quitter son pays ? Eh bien, on nargue la censure en filmant dans son appartement et quand on veut retrouver le grand air, l'on accroche une caméra au tableau de bord d'une voiture et l'on invente une docu-fiction. Et c'est ainsi qu'est né Taxi Téhéran, tourné clandestinement pour la modeste somme de 32 000 euros. Un film modeste, comme l'est Panahi et qui en dit plus long sur la société iranienne que tous les reportages du monde. Ceux qui connaissent le pays le savent, les iraniens sont frondeurs, impertinents et libres malgré la contrainte. Et Jafar Panahi en est un représentant éminent, celui auquel on doit ce petit bijou tranquille d'insolence contre l'intolérance, Ours d'or à Berlin, comme un pied de nez au régime des mollahs. Les 82 minutes de Taxi Téhéran passent très vite, gorgées d'humour et d'humanité. Ce film est essentiel comme le témoignage de son amie avocate qui elle aussi n'a plus le droit d'exercer et qui garde le sourire, une brassée de roses à la main. Tant il est vrai que l'oppression peut tout tuer sauf le droit à espérer en des jours meilleurs. Qui finiront par arriver, c'est inéluctable.

81

Avis sur le film Taxi Téhéran (13)

EricDebarnot

171 abonnés1 262 critiquesSuivre son activité

(Video) Impro Ciné Critique #1722 : Taxi Téhéran (2015)

1,5

Publiée le 20 avril 2015

Le succès critique quasi unanime de "Taxi Téhéran" est un phénomène stupéfiant, sauf à considérer que la situation politique et personnelle de Panahi dans son pays, évidemment indiscutable, inadmissible, le dédouane complètement de faire du bon cinéma, lui que les monstres qui gouvernent l'Iran tentent de réduire au silence. Je n'ose imaginer la volée de bois vert qu'un film américain de ce calibre aurait reçu en Europe ! Reprenant sans vergogne le dispositif conceptuel imaginé par l'immense Kiarostami dans "Ten", Panahi nous assène 1h20 d'une laborieuse leçon de politique et de morale, sans même parler de cette complaisance qu'il affiche vis à vis de sa propre œuvre, constamment référencée comme s'il s'agissait du seul commentaire pertinent sur son pays. En faisant jouer à des acteurs des "personnages" présentés comme des "vrais gens", qui ne servent qu'à énoncer scolairement les messages de Panahi (je pense par exemple aux insupportables pitreries de sa nièce chargée de nous démontrer de la manière la plus claire possible que la vision des Mollahs sur la censure est stupide), ce dernier ne fait jamais œuvre de Cinéma, et fait seulement preuve du minimum syndical en matière de réflexion théorique (le pare-brise comme écran de cinéma, on a compris !). On aurait même envie d'accuser Panahi de manipulation sans vergogne de son spectateur, puisque, loin de jouer du trouble théorique entre réalité et fiction (comme Kiarostami...), il se contente d'en appeler en permanence à notre complicité présumée, tout en en abusant grâce au mécanisme de son film : la conclusion, digne d'un thriller paranoïaque US, mais en plus faux si possible, porte le "trucage" fondamental du film à son apogée... Ceci dit,le pire est quand même la frustration que l'on ressent devant quelques images fugaces de la réalité de Téhéran rapidement entraperçues à travers les vitres du taxi (images plus touchantes que les singeries des acteurs qui défilent dans le taxi), juste avant que les marionnettes de Panahi ne recommencent à pérorer... Abbas, où es-tu ? Reviens-nous !

2210

Avis sur le film Taxi Téhéran (14)

rogerwaters

115 abonnés1 089 critiquesSuivre son activité

4,0

Publiée le 19 avril 2015

Sans aller jusqu’au qualificatif de chef d’œuvre un peu abusivement attribué par les critiques, il faut reconnaître que le dernier Jafar Panahi est plutôt revigorant. Comme un formidable pied-de-nez à toute forme de censure, Taxi Téhéran est aussi simple dans son dispositif formel que compliqué à mettre réellement en œuvre. Le cinéaste fait ainsi sans cesse planer le doute sur le rapport entretenu entre documentaire et fiction. La grande force du film étant qu’il ne tranche jamais vraiment. Bien qu’il reprenne ici une figure classique du cinéma iranien militant (merci à Kiarostami), à savoir un tournage en voiture afin de rester mobile et d’échapper ainsi à la police, Panahi n’oublie jamais le spectateur en chemin et livre un portrait toujours passionnant de l’Iran d’aujourd’hui. Il démontre que le pouvoir, dans sa manie de tout contrôler, n’empêche aucunement les gens de pratiquer le marché noir, ni de s’insérer dans une culture mondialisée. Il le fait avec une bienveillance de chaque instant et ne raille jamais ses personnages. Le tout est donc grisant et constitue une excellente surprise.

81

Avis sur le film Taxi Téhéran (15)

Florent Blenck

12 abonnés41 critiquesSuivre son activité

5,0

Publiée le 18 février 2015

Vu en avant-première à la Berlinale
Le réalisateur iranien Jafar Panahi est particulièrement connu pour ses démêlés avec le ministère de la Culture iranien et la censure, mais aussi pour son astuce quand il s’agit de réaliser et d’exporter des films qu’il n’a officiellement pas le droit de tourner. Ainsi, tout comme dans Ceci n’est pas un film (2011), il réalise Taxi, vainqueur de cette Berlinale 2015, avec peu de moyens mais beaucoup de maîtrise.

Grimé en simple chauffeur de taxi, il se filme, lui et ses passagers, grâce à une petite dashcam (sorte de webcam souvent utilisée pour filmer ce qui se passe sur les routes) placée sur le tableau de bord de son taxi. Les rencontres et discussions avec ses passagers se multiplient, et sont l’occasion pour le réalisateur d’évoquer habilement la situation du cinéma iranien : partant de conversations assez générales avec ses premiers clients, il cerne lentement mais sûrement son véritable sujet, les difficultés que rencontre aujourd’hui le cinéma iranien.

Il rencontre ainsi un vendeur de DVD de films interdits par le pouvoir, mais aussi sa petite nièce (venue recevoir pour lui l'Ours d'Or) qui doit faire un film « moral » pour le festival de son école. Panahi rend ainsi hommage à ceux qui rendent encore possible la circulation des œuvres cinématographiques, quelles qu’elles soient, tout en soulignant habilement l’absurdité des règles de la censure à travers les questions dont sa nièce l’assaille afin de comprendre quel est le « réel » qu’il convient de montrer au public selon sa maîtresse, la jeune fille finissant par conclure qu’elle « n’y comprend rien ». La fin du film (que nous ne vous révèlerons bien sûr pas émoticône wink ) est aussi assez frappante, et souligne la précarité de la situation de Panahi (qui n’a pas le droit de voyager à l’étranger et n’a donc pas pu se rendre à Berlin pour présenter son film).

L’autre grand thème de Taxi est l’illusion : au fur et à mesure du film, on se rend compte que les rencontres que Jafar fait sont trop belles pour être vraies, ou du moins s’enchaînent trop bien. Pourtant, durant tout le film, Panahi parvient à donner l’impression qu'elles se suivent naturellement, ce qui a sûrement demandé beaucoup de travail et une très bonne direction d’acteurs (la voiture et donc la caméra étant quasi-systématiquement en mouvement, il est difficile de s’assurer que tout s’enchaîne de manière fluide).

Enfin, il faut souligner que le film, bien que traitant de thématiques graves, se démarque aussi par son humour, souvent très présent dans les conversations que le réalisateur a avec ses clients. Que ce soit avec du comique de caractère (la discussion avec deux mégères très attachées à leurs poissons rouges), du comique de répétition (les remarques impertinentes de la nièce) ou encore du comique de situation (la rencontre avec le marchand de DVD, admirateur de l’œuvre du réalisateur), Panahi ne tombe pas dans l’excès de pessimisme et parvient à donner le sourire tout en donnant à réfléchir. Une belle leçon de cinéma, et un Ours d’Or amplement mérité.

113

Avis sur le film Taxi Téhéran (16)

islander29

586 abonnés2 139 critiquesSuivre son activité

4,0

(Video) Brazil - NEW ScreenTest : Taxi Téhéran, Robin des Bois : La véritable histoire, Queen and Country

Publiée le 16 avril 2015

Un cri de liberté façon presque documentaire.....Il est malheureux qu'en Iran, pour s'exprimer il faille faire des films dans des taxis......Il y avait déjà eu un antécédent avec le même procédé, je ne me rappelle malgré des recherches ni le titre ni le nom du metteur en scène.......Bon question style on repassera, même si au passage on peut s'amuser à être perspicace et guetter certains détails dans les rues de Téhéran....Pour le reste le film au fil de ses passagers passe en revue certaines problématiques de l'Iran actuel, politique, justice (avec la dame à la rose), éducation plutôt encadrée (avec la nièce toute en malice), santé, sécurité (avec l'ami en stationnement), le chauffeur étant un Panahi souriant et débonnaire, heureux semble t-il de se jouer des autorités à l'intérieur de son taxi et de parler avec des vraies personnes......Au travers de vendeurs de rues de dvd on a aussi des références ciné (pas seulement iraniennes).....C'est un film vivant, équilibré dans son discours , et qui montre un réalisateur de bonne humeur et sans ressentiment, des sentiments partagés par le spectateur avec plaisir......A voir

71

Avis sur le film Taxi Téhéran (17)

Loïck G.Avis sur le film Taxi Téhéran (18)

229 abonnés1 513 critiquesSuivre son activité

4,0

Publiée le 16 avril 2015

Pour parler de cinéma et de la vie que mènent ses concitoyens, au jour le jour, dans les rues de Téhéran, Jafar Panahi est devenu chauffeur de taxi, incognito. Interdit de filmer pendant vingt ans, il use du subterfuge pour raconter plus que dénoncer l’état d’une société qui malgré tout résiste aux interdits. C’est drôle, cocasse, émouvant, surtout que le cinéaste ne prend jamais un commentaire à son profit. Il laisse les trois caméras, discrètes, tourner dans l’habitacle où défile le petit théâtre de la vie. Avant d’embarquer avec sa nièce, à la sortie de l’école pour un voyage cinématographique où l’homme de l’art interroge son pays et sa pratique. C’est fait avec finesse et humilité, par l’entremise d’une enfant qui n’a pas la langue dans sa poche. L’Iran de demain ?
Pour en savoir plus

70

Avis sur le film Taxi Téhéran (19)

Jorik VAvis sur le film Taxi Téhéran (20)

1 068 abonnés1 910 critiquesSuivre son activité

1,0

Publiée le 18 avril 2015

Gros coup de gueule ! La pluie d’éloges venant des festivals et des critiques dithyrambiques émanant de la presse spécialisée est un leurre ! Ras-le-bol de ces prix attribués à des films à des fins politiques ! On est au cinéma… Certes il doit faire réfléchir et amener à débat et parfois défendre des avis, des opinions et des idéaux mais pas au détriment de tout aspect formel et de ce qui fait l’essence du cinéma et du divertissement.
Pour « Timbuktu » et son avalanche de Césars, la critique du fondamentalisme religieux était plus justifiée car le film a des qualités esthétiques et poétiques tout autant qu’un univers qui lui est propre, bien qu’il ait été surévalué. Plus ancien, « Bowling for Columbine » adoptait la forme du documentaire et montrait un vrai travail de recherche et un humour noir bienvenu contre l’autorisation du port d’armes aux Etats-Unis. Ici Panahi met des caméras dans son taxi pendant une heure et vingt minutes et laisse tourner pour nous apprendre des choses que l’on sait déjà. Et encore, pour trois ou quatre informations ou vérités dévoilées, tout le reste ne sert à rien.
Oui Jafar Panahi a été emprisonné à cause de ses films, oui il a été interdit de tourner, mais est-ce pour autant juste de lui décerner l’Ours d’or à Berlin parce qu’il parvient à filmer clandestinement des gens qui représenteraient l’Iran dans un taxi ? Car il n’y a rien d’autre : pas de mise en scène, pas de jeu d’acteurs, pas de fil narratif, pas de critique d’un fait en particulier, rien ! Même un documentaire, quel qu’il soit, a une structure et vise un but précis.
Certes le film a le mérite d’être court et on prend conscience de certaines restrictions en Iran, mais cela ne mérite ni les louanges, ni les prix attribués. Le « film » aurait été moins porté positivement aux nues, la pilule serait mieux passée… Mais là plutôt regarder (dans le même genre formel) un found-footage horrifique à la « Blair Witch » qui aura au moins le mérite de faire peur ! Le combat du réalisateur est à soutenir sans hésiter mais son « Taxi Téhéran » est cinématographiquement à boycotter !

148

Avis sur le film Taxi Téhéran (21)

Dg75

10 abonnés253 critiquesSuivre son activité

1,5

Publiée le 20 avril 2015

Alléchée par les critiques je suis allée voir Taxi Téhéran. J'avoue que j'ai été plus que déçue et par moment je me suis franchement ennuyée ou j'ai été agacée (les cris hystériques de cette femme qui, en fait, n'est intéressée que par le testament que laisserait son mari). C'est plat, on fini par avoir le tournis dans ce taxi.
On nous parle certes du manque de liberté en Iran, notamment en ce qui concerne le cinéma... mais pas seulement. Ça ne surprend personne. Il n'y a pas d'histoire à proprement parler on ne perçoit que la crainte présente à chaque instant. Je me suis même interrogée à propos de cette institutrice qui "osait" s'opposer à l'homme avec qui elle parlait : je doute fort qu'en réalité elle aurait pu le faire, elle aurait plutôt reçu des coups de fouet pour s'être permis "autant de liberté". En fait ce films fait passer les hommes pour des pleutres, à croire que seule les femmes ont le cran de parler.
Rien à voir avec le merveilleux films d'Asghar Farhadi "La séparation" ou encore Timbuktu de Abderrahmane Sissako, filmé avec délicatesse dans un monde de fous de Dieu. Non vraiment Taxi Téhéran ne mérite pas l'Ours d'or. Parfois je ne comprends pas les critiques

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Avis sur le film Taxi Téhéran (22)

poet75

243 abonnés701 critiquesSuivre son activité

3,5

Publiée le 18 avril 2015

Depuis 2010, parce qu'il s'est opposé à la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, Jafar Panahi, après avoir été incarcéré, est condamné à ne plus réaliser de films, à ne plus donner d'interviews à la presse étrangère et à ne plus quitter son pays. Mais, en artiste souverainement libre et à la barbe des censeurs, il a eu l'audace de tourner quand même. Ne serait-ce que pour soutenir un cinéaste injustement sanctionné, il faut aller voir ce film!
Mais il faut aller le voir aussi parce que, sous couvert de huis-clos dans l'habitacle d'un taxi, on voit défiler toutes sortes de personnages savoureux et on se régale à les écouter. Un vendeur de DVD, une avocate, une institutrice, un homme blessé et sa compagne, deux vieilles dames portant un bocal dans lequel nagent deux poissons, une écolière qui est la propre nièce du réalisateur et qui voudrait, elle aussi, faire un film... Tout ce monde prend place dans le taxi et bavarde. Que de choses l'on apprend, mine de rien, sur l'Iran d'aujourd'hui. Cela commence par un débat sur la peine de mort, puis sur les films qui sont interdits mais qui circulent sous le manteau, etc. Tout est filmé à l'aide de mini caméras posées dans le taxi. Les scènes sont souvent émouvantes, mais beaucoup d'entre elles ne manquent pas d'humour. Et surtout, surtout, elles sont marquées du sceau de l'audace! 7,5/10

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(Video) "Taxi Téhéran" mérite-t-il tant d’éloges ?
Avis sur le film Taxi Téhéran (23)

vincenzobino

85 abonnés390 critiquesSuivre son activité

5,0

Publiée le 16 avril 2015

Quel régal que ce taxi Téhéran auréolé d'un bel Ours d'Or berlinois...
La première séquence annonce la couleur : un homme et une femme ne se connaissant pas nous livrent un débat politique et religieux. Jusque là, rien d'ordinaire si ce n'est une voix-off qui interpelle. Et dès que cette voix-off s'identifie comme étant Jafar Panahi lui-même au volant du taxi dans lequel se trouve tout ce petit monde, son premier regard est un véritable rayon de soleil.
Et ce rayon perdure tout du long par tous les passagers qui montent dans ce taxi et qui représentent divers faciès et niveaux de la vie iranienne. Ce qui est incroyable, c'est qu'à une seule exception spoiler: (une avocate également censurée)
, on a l'impression d'être en Occident dans n'importe quel taxi si l'on s'en tient uniquement à l'intérieur du véhicule. Pas de rushes ou d'exploits photographiques particuliers, mais l'exploit est d'avoir pu mettre ce film à jour et l'explicatif est démontré par la dernière séquence (aucun générique mais un message personnel du réalisateur qui fait réfléchir bien après la sortie).
Je ne peux vous en dire plus si ce n'est vous le recommander vivement et votre opinion sur le nouveau pouvoir iranien risque d'être peut-être quelque peu chamboulée...

63

Avis sur le film Taxi Téhéran (24)

allocedric

3 abonnés130 critiquesSuivre son activité

2,5

Publiée le 4 mai 2015

C'est sympatoche mais sans plus, de là à crier au génie faut pas pousser... Il n'y a ni l'émotion, ni l'humour que j'espérais trouver en lisant les critiques et l'Ours d'or evidemment. Le film n'y est pour rien d'ailleurs, je n'avais qu'à pas faire confiance aux critiques, il est comme il est, sans prétention je pense, donc je met 2,5 étoiles.

83

Avis sur le film Taxi Téhéran (25)

Polly6789

42 abonnés104 critiquesSuivre son activité

4,5

Publiée le 16 avril 2015

Le film est une Perle. Au déla de la politique, Taxi Téhéran est une vitrine ouverte sur la réalité de Téhéran et de ses habitants. Panahi a voulu faire un film plus vrai que nature. En un minimum de temps et avec les moyens du bord, il emmène les spectateurs du monde entier à la découverte de son quotidien. Il dénonce dans des scénettes fortes d’une vraie intelligence de traitement.
Taxi Téhéran est ce qu’on appelle un film nécessaire, un film emblématique, un film bon pour la culture générale. A projeter dans les écoles. A mettre entre (presque) toutes les mains.
Critique complète en cliquant sur le lien

41

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FAQs

Is Taxi Tehran scripted? ›

The film was produced with his own money, based on a script inspired by his own experience, with people he knew. This film is a fiction based on documentary material. There are no professional actors, the film's protagonists are people who know Jafar and are very devoted to him.

What is the movie Taxi about? ›

What is sordid realism? ›

Now, when we Americans think of the term “sordid realism” what might come to mind can be very nasty—graphic sex, graphic violence, disturbing behavior, bad language. I must admit that I tend to avoid movies that dwell too much on what I consider sordid realism.

What is the Iranian version of Uber? ›

Uber is probably something you are familiar with. Quite a popular company that operates internationally. Iran does not offer Uber services, however, for those who are interested in using online taxi services like Uber, Iran hosts its internet taxi, called Snapp, which anyone can use wherever they are in the country.

Was Tehran actually filmed in Tehran? ›

The series was shot entirely on location in Athens.

Is Taxi Based on a true story? ›

Chapin also stated that "Taxi" is only "about sixty-percent true". However, according to Chapin's biography Taxi: The Harry Chapin Story, by Peter M. Coan, this song was based on a relationship that Chapin had with a Bennett Junior College student named Clare MacIntyre, the inspiration for Sue.

Who was taxi driver obsessed with? ›

Hinckley was reportedly seeking fame to impress actress Jodie Foster, with whom he had a fixation. He was found not guilty by reason of insanity and remained under institutional psychiatric care for over three decades.

Who was the Taxi cab killer? ›

Alexander Elistratov

Is sordid corrupt or immoral? ›

Sordid comes from the Latin word sordes, "dirt." Something that is filthy or run down such as a neighborhood or someone's living conditions can be called sordid, but it is usually used figuratively to mean immoral or dishonest.

What are the three themes of realism? ›

Themes and Elements in Realism

Plausible events and choices. Complex ethical decisions. Characters' well-being socially and economically is at stake.

What does realistic view of the world mean? ›

adjective [usually verb-link ADJECTIVE] If you are realistic about a situation, you recognize and accept its true nature and try to deal with it in a practical way.

What is Uber NeMo? ›

JUMP's electric bike debuted in summer of 2017 and became publicly available in January 2018. Just a few months later and after acquiring JUMP, Uber saw a new burgeoning market in scooters and pushed into it. In June 2018, Uber created the New Mobility team, which it fondly calls “NeMo” internally.

What is the luxury Uber called? ›

Our most luxurious ride option, Lux is for moments when you want to splurge and celebrate. Luxury cars.

What is snap in Iran? ›

The Snapp is the first ride-hailing application in Iran, which was established in February 2014. It is an Intelligent Transport System, a bridge between passenger and driver, and is a quick and easy solution to ask for a car and motorcycle.

Can you visit Tehran as an American? ›

Do not travel to Iran due to the risk of kidnapping and the arbitrary arrest and detention of U.S. citizens.

What did the CIA do in Tehran? ›

The Coup in Iran was the CIA's first successful coup operation. Mossadeq was removed from power and Iran oil shares were split amongst the British, French, and United States for a 25-year agreement in which Iran would earn 50% of the oil profits.

Why is Iran called Tehran? ›

The official City of Tehran website says that "Tehran" comes from the Persian words "Tah" meaning "end or bottom" and "Ran" meaning "[mountain] slope"—literally, bottom of the mountain slope.

What did the Taxi Driver suffer from? ›

Those with schizotypal personality disorder tend to feel uncomfortable and have a difficult time in social circumstances, although they may still be friendly towards others. In the film Taxi Driver, Robert De Niro's character Travis Bickle seems to be suffering from this disorder.

Why did the Taxi Driver go crazy? ›

After Betsy rejects him, Travis becomes hysterical, violent, and obsessive, and from here descends into madness. He loses all self-awareness and deludes himself into believing that shooting a presidential candidate and then shooting himself is a heroic gesture.

Did the Taxi Driver survive? ›

But what does Martin Scorsese have to say about the ending? Well, according to the director, Travis survived the shoot-out…and chances are good he's going to erupt again. In the last seconds of the film, Travis looks into his rearview mirror and sees his own wild eyes looking back.

Why was Taxi Driver booed? ›

Taxi Driver (1976)

It's hard to imagine now that Martin Scorsese's incredible Taxi Driver, which also won the Palme d'Or, was met with boos when it screened at the festival, but it did. The nihilism and violence at the heart of the film was apparent too much for some to bear.

Who turned down the role in Taxi Driver? ›

2 Taxi Driver (1976)

Along with Pacino, Dustin Hoffman also rejected the role, publicly turning down the offer before De Niro was roped in to play what now seems to be an iconic character.

Where is John Hinckley today? ›

There was no doubt Hinckley fired the bullets, but he was found not guilty by reason of insanity. He was committed to St. Elizabeths Hospital in Washington D.C. Early on in his stay there, he exchanged letters with CBS News Colorado reporter Rick Sallinger. Four decades later, Hinckley is a free man living in Virginia.

Was the end of Taxi Driver a hallucination? ›

The Letter From Iris' Father: Not Real

And so Travis is either alive and creating another false narrative to justify his actions, or he's imagining an idealized version of events in his moment of death. Based on Scorsese's visual evidence, the letter from Iris' father is a figment of Travis' imagination.

What happened to the taxi driver mother? ›

Answer: Ben Lacomba, 39, killed the mother of his three children, Sarah Wellgreen, and disposed of her body in a still undisclosed location.

Why was John written out of taxi? ›

Conaway left Taxi after the third season. Part of the reason was his drug abuse after season one. Taxi writer Sam Simon recalled in 2008 that during production of Simon's first script for that show, a missing Conaway was found in his dressing room too high on drugs to perform.

Who is morally corrupt? ›

Someone who is corrupt behaves in a way that is morally wrong, especially by doing dishonest or illegal things in return for money or power.

What is a corrupt word according to the Bible? ›

Ephesians 4:29. The word corrupt denotes rotten communication which tears others down (insults, name-calling, sarcasm, making fun, cursing, slander, flattery, gossip).

What does corrupt mean in the Bible? ›

Depraved; vitiated; tainted with wickedness. They are corrupt; they have done abominable works. Psalms 14:1. The earth was corrupt before God. Genesis 6:11.

What are the two types of realist? ›

Scholars have pointed out that realist thinking has developed in two distinct directions. Human nature realism is based on the central notion that human nature is intrinsically evil, while structural realism is theoretically grounded in an international system characterized by anarchy.

What are the 4 characteristics of realism? ›

Realism's emphasis on detachment, objectivity, and accurate observation, its lucid but restrained criticism of social environment and mores, and the humane understanding that underlay its moral judgments became an integral part of the fabric of the modern novel during the height of that form's development.

What do realistic thinkers believe? ›

Realists believe that our selfishness, our appetite for power and our inability to trust others leads to predictable outcomes. Perhaps this is why war has been so common throughout recorded history. Since individuals are organised into states, human nature impacts on state behaviour.

What makes a person realistic? ›

Realism: A realistic person is someone who believes that the world has a certain way of working and is willing to accept it. Realists are the people who believe that the world is not perfect and that there will be problems. They are not idealistic and have few unrealistic expectations.

What is the world view of liberalism? ›

believing in equality and individual liberty. supporting private property and individual rights. supporting the idea of limited constitutional government. recognising the importance of related values such as pluralism, toleration, autonomy, bodily integrity, and consent.

Are the events in Taxi Driver real? ›

Based on a real-life story, the film centers on a taxi driver from Seoul who unintentionally becomes involved in the events of the Gwangju Uprising in 1980.

Are the stories in taxi driver real? ›

Did You Know That Taxi Driver Storylines Are Based On Real Events? Workplace Violence, Blackmailing And Other Shocking Incidents In South Korea. Starring Lee Je-hoon, Kim Eui-sung and Pyo Ye-jin, and based on the webtoon with the same name, K-drama Taxi Driver tells the story about Rainbow Taxi Company.

Is taxi Based on a true story? ›

Chapin also stated that "Taxi" is only "about sixty-percent true". However, according to Chapin's biography Taxi: The Harry Chapin Story, by Peter M. Coan, this song was based on a relationship that Chapin had with a Bennett Junior College student named Clare MacIntyre, the inspiration for Sue.

Is the car from taxi real? ›

PEUGEOT 406

This is the real Taxi 2 car, used for the stunts so it was driven and signed by Jean Ragnotti. Small anecdote of Taxi 1: the famous taxi of the film existed in six copies, of which finally, a Peugeot 406 (super-tourism of the Super Tourenwagen Cup) and five modified Peugeot 406.

Why is Taxi Driver controversy? ›

The film was theatrically released by Columbia Pictures on February 7, 1976, and was a critical and commercial success despite generating controversy for its graphic violence in the climactic ending and the casting of then 14-year-old Foster in the role of a child prostitute.

Who was Taxi Driver obsessed with? ›

Hinckley was reportedly seeking fame to impress actress Jodie Foster, with whom he had a fixation. He was found not guilty by reason of insanity and remained under institutional psychiatric care for over three decades.

Why did Travis Bickle get a mohawk? ›

When Travis goes to kill Palantine, he sports a new Mohawk haircut. The 101st Airborne paratroopers made this a popular haircut for American soldiers to wear into combat when they flew in on D-Day in World War II, and Travis's Mohawk shows the influence of his experience in the army on his character.

What did the taxi driver suffer from? ›

Those with schizotypal personality disorder tend to feel uncomfortable and have a difficult time in social circumstances, although they may still be friendly towards others. In the film Taxi Driver, Robert De Niro's character Travis Bickle seems to be suffering from this disorder.

What is the message behind taxi driver? ›

Taxi Driver highlights the way loneliness infects the body like a virus, and self-persuasion ultimately acts as one's life support. Scorcese excels at portraying Bickle as objectively odd and crazy, while simultaneously giving justice to his point of view.

Was taxi driver just a dream? ›

What just happened? Well, some people believe the last few minutes of Taxi Driver (1976) are actually an extended dream sequence. The theory goes that Travis was fatally wounded in his shoot-out, and as he bleeds to death, he imagines a world where he's celebrated for his actions.

Why did the taxi driver go crazy? ›

After Betsy rejects him, Travis becomes hysterical, violent, and obsessive, and from here descends into madness. He loses all self-awareness and deludes himself into believing that shooting a presidential candidate and then shooting himself is a heroic gesture.

What was the fake blood in taxi driver? ›

For groundbreaking and bloodletting movies like The Godfather (1972), The Exorcist (1973), and Taxi Driver (1976), Smith perfected the recipe for fake movie blood: 1 quart white corn syrup. 1 level teaspoon methyl paraben. 2 ounces Ehlers red food coloring.

Did taxi driver have a happy ending? ›

Scorsese ultimately leaves viewers with a profane ending in Taxi Driver. After Travis and Betsy go their separate ways, a brief moment of chaotic sound design brings the audience back to reality, whatever that may be. And the look in Travis' eye suggests that he's certainly not in a peaceful place.

What language do they speak in Taxi? ›

Taxi (1998 film)
Taxi
Release date8 April 1998
Running time90 minutes
CountryFrance
LanguageFrench
11 more rows

What city was Taxi filmed in? ›

Belle's Apartment, South 6th Street and Berry Street, Brooklyn. Times Square, Manhattan. Times Square is a major commercial intersection, at the junction of Broadway and Seventh Avenue and stretching from West 42nd to West 47th Street. West 37th Street and 6th Avenue, Manhattan.

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Author: Carlyn Walter

Last Updated: 14/10/2023

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